Il paraît que la danse est éphémère, qu’elle ne laisse pas de traces, qu’elle n’existe que dans l’instant présent. Que sa pratique, ses artistes et ses œuvres disparaissent dans l’éther avec la légèreté d’une sylphide. Pourtant ce n’est pas d’hier que des mouvements survivent en se transmettant comme une grippe ou comme un rituel magique, que certains danseur·ses nous laissent des documents, tombés de leur poche au hasard ou patiemment encapsulés par des codes complexes à destination de leurs lointains héritiers. Les Beaux restes propose un voyage parmi ces documents et ces pratiques qui ont permis aux danses de traverser les décennies et les siècles. Traverser ? Oui, mais pas sans transformations. Il reste des mystères à percer, des vides à remplir, avant de pouvoir danser. Vous êtes invité·e à résoudre des énigmes posés aux danseur·ses et à déterminer leur danse.