Depuis Nicolas Boileau et Jean de La Fontaine, le regard sur l’art a quelque peu évolué et l’importance du travail dans le processus créatif est désormais rarement mise en avant. Les commentateurs soulignent volontiers, dans les arts comme dans le sport, la qualité d’une prestation particulièrement aboutie, ils mettent en exergue la beauté d’un geste, sans évoquer les centaines d’heures de recherches austères, de pratique répétitive ou de pénible entraînement qui ont permis ce résultat. Le talent se trouve ainsi plus souvent associé à la facilité qu’au sens de l’effort.
Prenant à rebours ces idées reçues, l’exposition met en valeur le labeur, la ténacité et le perfectionnisme de quelques grands artistes, en présentant des exemples de leurs recherches d’après Balzac ou son œuvre.
