Récital d’orgue : Zuzana Ferjencíková

La musique de Franz Liszt touche par son enracinement dans la vie, dans ses souffrances autant que dans son espoir. Ainsi, après la mort de deux de ses enfants, dans les Variations sur Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen, le thème de la peine repris à Bach ouvre symboliquement sur le choral Was Gott tut, das ist wohlgetan. Il évoque le Christ qui, sur la croix, proclame dans l’aria Tristis est anima mea : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne ». À noter que ces deux pièces datent des années 1862-63, soit exactement sept siècles après la pose de la première pierre de Notre-Dame.